samedi 12 novembre 2011

Dans la jungle amazonienne

Après le froid polaire des montagnes de la Cordillera Real, nous avions besoin d'un peu de chaleur : aussi, nous avons pris un avion pour Rurrenabaque, dans la jungle amazonienne (alors, oui, l'avion, ça fait pas trop "routard", mais quand une heure de vol peut nous sauver de 20h de bus sur les pistes les plus pourries de Bolivie...).

"Rurre" pour les intimes, est une ville de 14000 habitants, au bord du fleuve Beni, qui se jète dans l'Amazone. Le climat est tropical, est invite à la détente...




















Rurrenabaque sert principalement de base pour l'organisation des voyages dans le Jungle et dans la Pampa. Après avoir fait le tour des principales agences de tours, nous avons décidé de nous rendre dans la Jungle (il s'agit du Parc National Madidi), car, même si les animaux sont moins nombreux et plus difficiles à observer que dans la Pampa, c'est là qu'il y a la plus grande biodiversité.

Nous sommes donc parties lundi matin dans un bateau (qui s'apparente à une pirogue avec un petit toit pour se protéger du soleil) avec Luisa, une hollandaise qui sera notre compagne de voyage pour ces 4 jours.















Nous remontons le fleuve Beni puis le fleuve Tuichi pendant 3 heures, le voyage est très agréable. Une légère brise nous empêche d'avoir trop chaud...

En chemin nous nous arrêtons dans une communauté qui produit du sucre de canne. On visite rapidement les plantations, puis on fabrique notre propre jus de canne, en passant les cannes dans un moulin (on peut voir le jus sortir en bas à gauche de la photo), normalement actionné par des bêtes, mais là, par les hommes du groupe! Suivi de la dégustation bien sûr, avec un soupson de citron vert!














Arrivée au camp, constitué de cabanes en bois et toit de paille, très confortable! Avec des moustiquiaires sur les lits, essentiel!!















Nous faisons connaissance de notre guide pour ces 4 jours, Reinaldo, ainsi que de l'équipe du camp (dont Gina, une cuisinière, apparait sur la photo). La camp est agréable, dotés de hammacs, où nous ferons de longues siestes après les copieux déjeuners, avant de partir en excursion.




















L'après-midi même, et les jours suivants, nous partons explorer la jungle. La chaleur est écrasante, mais mieux faut ne pas trop se découvrir, gare aux moustiques! Notre guide, natif du coin, connait tout sur les arbres et leurs propriétés curatives. Nous profitons également des fruits que nous rencontrons sur notre chemin (bananes, ananas, et autres espèces tropicales dont je ne me rappelle plus le nom...).






























Les espèces animales sont plus rares à observer, mais nous verrons tout de même quelques beaux spécimens d'oiseaux, de lézards, et d'insectes en tout genre. La vie animale se perçoit en fait plus par le bruit intense et permanent qu'elle produit dans la jungle, que par les yeux.


Le deuxième soir, nous partons pour une rando de 2h dans la jungle avec Reinaldo et Gina, où nous resterons camper la nuit, au milieu de rien (ou plutôt si, au milieu des cochons sauvages, des araignées, des singes hurleurs, ...)






















Même dans la jungle, la cuisine est au top, et Gina nous concocte un plat bolivien typique à bas de riz, de viande et de légumes, le tout mijoté au feu de bois! Une fois la bougie consumée, nous partons nous coucher dans les moustiquiaires qu'on avait installées entre deux branches de bois. Certaines dormirons en charmante compagnie : heureusement, selon notre guide, ces espèces d'araignées ne sont pas vénéneuses (il ne manquait plus que ça!!).


Le lendemain, lever aux aurores pour observer les perroquets multicolores (emblèmes du Parc National Madidi), depuis le bord d'une falaise où nous surplombons la cime des arbres où ils se perchent.














Nous verrons également lors de notre ballade quelques singes jaunes qui ne voudront pas trop prendre la pose pour se faire photographier...


Puis retour au camp de base avec un moyen plus original que celui par le quel on était arrivés : on redescendra le fleuve jusqu'au camp de base en radeau, construit par nos soins avec 5 troncs d'arbre et quelques bouts de corde! Pas trop solide, mais vu le peu de courant, ça aura été suffisant pour nous rendre à bon port!














Après-midi repos au camp, avec atelier artisanat, ou comment confectionner un éventail avec une feuille de palmier, ou encore des bracelets avec des graines percées avec une fourchette trafiquée.

Le ledemeain matin, pêche sur le rio. Reinlado nous prépare nos lignes et utilise comme appât un filet de poisson de la taille d'une truite! On se demande bien quelle pourra être la taille des poissons qu'on pourra pêcher avec ça! Réponse un quart d'heure plus tard, quand Caroline remonte "le meilleur poisson qu'on peut trouver à Rurrenabaque", dixit le guide, une belle prise de 3 ou 4 kilos qu'on dégustera le midi même en darnes frites! miam-miam!





























Nous avons eu un temps exceptionnel durant notre séjour dans la Jungle, en ce début de saison des pluies! L'après-midi même, nous redescendons à Rurrenabaque. Les nuages se lèvent. Ca restera un excellent souvenir pour nous toutes!

1 commentaire:

  1. Encore merci Christine pour ce magnifique reportage, j'avais l'impression d'entendre le bruit de la jungle pendant que je lisais et regardais les photos! Je me dis que ce doit être un drôle de contraste après la rando dans la cordillère... question: est ce que Caroline a "crisé" le jour de l'araignée? A t'elle même, pu dormir???
    biz à vous

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