Nous sommes arrivées à La Paz jeudi 27/10. C'est là que nous a rejoint Laurie, une amie de Caro. La Paz est une ville, grouillante, sillonée par les "micro" (minibus) qui roulent dans tout les sens à toute allure et en klaxonnant tout le temps. La ville est construite sur deux flancs de colline, et s'étend sur l'altiplano, à près de 4000m d'altitude. Hormis le micro-centre avec son marché aux sorcières (où l'on peut trouver toute sorte de talisman, y compris des foetus de lama qu'on est sensé enterrer sous la première pierre de la maison à construire pour porter bonheur...), nous n'avons pas spécialement cherché à décourvir la ville, mais elle nous a plutôt servi comme point de base pour organiser nos expéditions.
Nous sommes donc partis à sept français : Caro, Laurie et Sylvie (que vous connaissez déjà), puis Magali, Mathilde et Damien, que nous avons rencontrés à l'hôtel, d'où s'est organisé le trek. C'est donc dimanche matin que nous sommes partis à 2h de La Paz, en compagnie de Miguel, notre guide, après avoir fait quelques provisions pour les jours à venir (veste Columbia à 25€...).
Nous avons (fraîchement) passé la première nuit dans une salle d'école, et sommes partis le lendemain accompagnés de Valerio, le mulletier, de son fils Alex agé de 9 ans, et de 6 mulles .
Notre trajet a continuellement oscillé au fil de la randonnée entre 4500m et 5000m, mais avec sans cesse des montées et des descentes, ce qui nous a fait cumulé pas mal de dénivelé.
Les paysages, quasi désertiques, étaient de toute beauté. Malheureusement pour nous, le temps s'est gâté et nous avons eu droit a 2h de pluie battante agrémentée de grêlons.
Nous avons tout de même fait quelques rencontres dans ces montagnes.... Nous avons croisé pas mal de troupeaux de lamas et de leurs cousins les alapacas, et de moutons.
Le deuxième soir, nous sommes arrivés dans un lieu paisible, au bord d'un lac ; c'est la propriétaire des lieux, une vieille bergère ne parlant qu'aymara qui nous a acceuillis et qui s'est chargée de recolter la "taxe de séjour", modeste certe, de 10 bolivianos.
Le deuxième soir, nous sommes arrivés dans un lieu paisible, au bord d'un lac ; c'est la propriétaire des lieux, une vieille bergère ne parlant qu'aymara qui nous a acceuillis et qui s'est chargée de recolter la "taxe de séjour", modeste certe, de 10 bolivianos.
Après une coinche (ou "contrée", pour les Marseillais), un délicieux repas concocté par Miguel et Valerio, et un petit cocktail à base d'alcool à 96° (eh oui, il ne faut pas lésiner quand on campe par -5°...), nous sommes allés nous couchés pour retrouver notre environnement le lendemain matin pas tout à fait comme nous l'avions laissé la veille...
Après la surprise de voir qu'il avait pas mal neigé dans la nuit, la deuxième surprise a été de voir la sac rempli de truites que notre guide Miguel avait pêché le matin même.
Après la surprise de voir qu'il avait pas mal neigé dans la nuit, la deuxième surprise a été de voir la sac rempli de truites que notre guide Miguel avait pêché le matin même.
Nous avons donc repris la route, à flanc de colline, en suivant nos mulles, qui, il faut le dire, marchaient bien souvent plus vite que nous!
Comme toujours en cette saison, le temps a été très changeant ; et même si nous avons été habitués à avoir un beau soleil en début et en fin de journée, nous avons subi la tempête une bonne partie de l'après-midi. A notre arrivée le 3ème soir, la tempête a décidé notre guide à nous faire dormir dans un refuge de façon improvisée, plutôt que de monter le camp.
Mais ce paysage réunissant quelques uns des plus beaux sommets de la Bolivie vaut certainement à lui seul les efforts de la randonnée et les affres du mauvais temps!
C'est donc au pied du Condoriri, de la Cabeza de Condor, de l'Alpamayo ou encore de l'Ilusion que nous avons dormi pour recharger les batteries, avant de rechager les mules pour une nouvelle journée.
Après une journée plus légère et marche, mais tout aussi riche en paysage à couper le souffle, nous sommes arrivés sur notre dernier camp, acceuillis par une vieille femme filant la laine de ces moutons (j'ai essayé, et ce n'est pas si simple!!).
Le climat s'est un peu gâté quand son mari, non content de posséder le plus grand troupeau de lamas et de moutons de la vallée, nous a demandé le double du prix normal pour dormir dans une petite construction sale... Nous avons donc décidé de planter les tentes, mais à 4750m, la nuit a été froide, certains s'en rappeleront longtemps!
Merci Christine de prendre du temps pour nous raconter tout cela. C'est comme si on y était, le froid et la fatigue en moins.C'est toujours mon copain de Niort qui m'annonce les nouveautés! il est complétement ébahi par vos aventures. Il m'a envoyé par mail les photos de la Paz avec en commentaire: epoustouflant!!! je suis ok avec lui, mais surtout pour les rando en montagne.
RépondreSupprimerbiz à vous tous.